Adelaide et les bons cépages // Adelaide and good
wines
30 avril au 2 mai, 2012
Nous sommes rendus à Adélaide.
Don et Pixie sont ici pour la deuxième fois, moi pour la première. Cette ville
dans le sud du continent a été fondée en 1836 suivant un acte du Parlement
britannique qui mit sur place un plan de développement unique. Puisque le
gouvernement avait un grand besoin d'argent, il a décidé de vendre des terrains
urbains et ruraux d'avance pour les nouveaux colons qui voudraient y émigrer.
Cet argent par la suite, servait à financer le transport et les infrastructures
pour démarrer leur grand plan d'urbanisme. Dans 176 ans, la population
d'Adélaide a cru de quelques douzaines de personnes à plus 1.2 million.
En arrivant, nous nous promenons
dans le centre-ville, qui franchement ne m'excite pas. Lors de leur première
visite, Don et Pixie ont visité le Zoo et le Jardin botanique, mais moi, ça
fait suffisamment de Zoos et de Jardins botaniques que je vois, alors je
cherche quelque chose de différent. Mais je sais ce que je vais faire demain.
Don, lui n'est pas intéressé dans les vignobles, mais Pixie sera de la partie.
Nous achetons un forfait pour une visite d'endroits d'intérêt et de dégustation
de vins dans quatre vignobles différents dans la vallée de Barossa. Les vins de
cette région sont reconnus mondialement et la LCBO achète plusieurs de ses
cépages.
Ce matin, l'autobus arrive nous
chercher à 8 heures, tournaille autour du centre-ville un peu pour ramasser une
dizaine de touristes comme nous. Un beau soleil met en valeur le paysage qui
est plutôt montagneux. Le premier arrêt, c'était pour nous faire admirer le
plus grand cheval berçant au monde. C'est uniquement un truc pour attirer les
touristes vers le grand magasin de souvenirs faits en Chine et un petit zoo qui
abrite quelques espèces locales. Ni le cheval berçant ni le magasin ne me
passionnent, alors puisqu'il n'y a rien d'autre chose à faire, et que c'est
gratuit, je vais faire un petit tour dans le zoo. Les kangourous s'approchent
de moi et s'attendent à ce que je leur donne de la moulée que j'ai refusé
d'acheter à $5 la portion. Par contre, j'ai l'occasion d'en flatter un. Ça me
surprend, car son poil est doux comme la fourrure d'un lapin. Je peux
maintenant rayer "Flatter un kangourou " de ma "bucket
list".
Un deuxième arrêt. Cette fois
c'est un grand magasin de fruits séchés, un très beau commerce, je dois
admettre, même si je me sens quelque peu manipulé. Je m'en achète une provision
pour apporter sur le train.
Un troisième arrêt, et cette fois
c'est le Whispering wall, le mur qui murmure. En effet, c'est un barrage
construit en 1936, pour créer un réservoir d'eau potable pour la ville. Sa
paroi extérieure concave possède une propriété acoustique intéressante à cause
de sa forme parabolique. Le truc, c'est que toi tu te places à un bout du mur,
et ton compagnon à l'autre bout, une centaine de mètres plus loin. Vous allez
pouvoir vous parler en murmurant, et vous allez vous entendre clairement comme
si vous étiez l'un à côté de l'autre. Nous l'avons testé et ça marche!
Avant de mériter un vignoble, il
faut dîner. Il seulement 11 h 30, mais notre guide nous emmène dans un resto
qui se spécialise dans des groupes organisés. Un buffet chaud et froid assez
passable me satisfait, surtout du fait qu'il présentait une belle variété de
pâtisseries comme dessert.
Enfin, nous entrons au premier
vignoble de notre tournée de dégustation. Une petite entreprise familiale, le
Chateau Dorrien offre des Shiraz, un Pinot noir, un bon Porto, un délicieux
Riesling, un Rosé et un Sauvignon blanc. La sommelière, très avenante est une
dame distinguée qui connaît bien ses produits. Je ne peux pas résister;
j'achète une bouteille de Riesling pour apporter sur le train.
Les trois autres vignobles sont
tout aussi bons, et fabriquent à peu près les mêmes variétés. Chacune d'elle
nous fait goûter quatre ou cinq de leurs cépages. Avant que vous pensiez que
nous finissons la journée la tête sous le robinet, laissez-moi vous rassurer
que les portions sont très conservatrices. Je profite de cette belle journée
pour prendre des photos. Les vignes habillent leurs jaunes, bruns et verts
d'automne. Les raisins qui pendaient en grappes généreuses il y a quelques
semaines sont présentement dans le fond des tonneaux en train de se transformer
en vin. Notre quatrième séance de dégustation a lieu chez McGuigan Wines, le
plus gros vignoble des quatre. Ici j'achète une bouteille de Kilkenny Cream,
une bonne petite liqueur au chocolat pour offrir à mon neveu Marc quand je le
verrai à Singapour la semaine prochaine.
Notre dernière journée à
Adelaide, notre train part seulement à 18 h. Donc, il faut décider quoi voir.
Don avait du travail de planification de voyage à faire, et préférait rester à
l'hôtel. Pixie et moi prenons le tramway pour aller visiter le secteur de
Glenelg, à dix kilomètres du centre, sur le bord de la mer. Là il y a un long
quai et une belle plage, où les gens se baladent. Je respire l'air salé de la
mer et je me sens bien. Nous visitons l'Hôtel de Ville, là où il y a un très bon
petit musée qui raconte l'histoire de la fondation de cette ville côtière.
Nous retournons retrouver Don,
qui est satisfait de sa journée, et nous rendons à la gare pour le long trajet
sur le train de 18h vers Perth. C'est à dire, dix-huit heures en principe.
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30 April to 2 May, 2012
We're now in Adelaide. Don and
Pixie are here for the second time and I for the first. This city in the south
of the continent was founded in 1836, the result of an act of the British
Parliament which put in place a unique development plan. Since the government was short of cash, they
decided to sell city and country lots to any British citizen who wanted to
emigrate. The funds were then used to pay for transportation and
infrastructures to launch their grand colonization plan. Within 176 years
Adelaide's population increased from a few dozen people to 1.2 million.
After checking in to our hotel,
we walk around the downtown area, which frankly doesn't excite me. On their
first visit to Adelaide Don and Pixie saw the Zoo and the Botanic Garden. But
in my case, I've seen enough zoos and botanic gardens for my taste, so I'm
looking for something different. I know what I want to do tomorrow. Don isn't
interested in wineries, but Pixie will join me. We each buy a tour package that
includes three points of interest and wine tasting in four wineries in the
Barossa Valley. The wines of this region are well-respected world wide and LCBO
stocks some in its cellars.
This morning the bus picks us up
at 8 a.m., makes a few stops here and there to pick up about ten tourists like
ourselves and proceeds to the countryside. The beautiful sunshine adds value to
the rolling scenery that varies from hilly to mountainous. Our first stop was
at the world's largest rocking horse. This is strictly a trick to empty
tourists' pockets into the till of their large made-in-China souvenir shop. On
the same premises there was a small petting zoo that held a few local species.
Neither the rocking horse, nor the store meant anything to me, and since it was
free, I entered the zoo. Kangaroos approached me immediately, expecting me to
feed them some animal pellets that I refused to buy at $5 a bag. I pat one of
them on the back, and to my surprise, I found its fur to be as soft as a rabbit's.
Now I can cross "Pet a kangaroo" off my bucket list!
Our second stop was at a dried
fruit store, a very nice establishment, I must admit, even if I did feel I was
being somewhat manipulated. I capitulated and bought a supply to nibble on
during my two-day train trip.
A third stop. This time it's the
Whispering wall. It's a dam that forms a reservoir for the municipal water
system, built in 1936. Its concave exterior surface, has a special acoustic
quality because of its parabolic shape. The method of use requires that you
stand at one end of the wall and your friend a couple of hundred metres away at
the other end. Then you talk back and forth in a whisper, and you are able to
clearly understand what the other is saying. We tried it and it works!
Before we could be granted a wine tasting, we had to have lunch.
Even though it was only 11:30, our driver took us to a restaurant that caters
to bus groups. Its hot-cold buffet was passable, and its redeeming feature was
its very nice pastries for dessert.
At last, we enter the first
winery for our wine tasting. It is a small family run business called Chateau
Dorrien which makes us taste a Riesling, a Sauvignon Blanc, a Rosé, a Shiraz, a
Pinot Noir and a nice Port. The somelier lady gives us a warm reception and
seems very knowledgeable. I find the Riesling a good buy at $15, so I buy a
bottle to while away the long hours on the train to Perth tomorrow.
The other three wineries are just
as good as the first one, and all of them seem to grow about the same
varieties. Each place we visit makes us taste four or five of their offerings.
Before you assume that we came out of this completely pickled, let me assure
you that the portions we were served were very conservative. I take advantage
of the nice weather to take some photos. The vines display their autumn
coloring of yellows, browns and greens. The grapes, which a few weeks ago hung
in generous bunches, are now in the bottom of fermentation vats transforming
themselves into wine. Our fourth wine tasting takes place at McGuigan Wines,
the biggest of the four. I end up buying a bottle of their Kilkenny Cream, a
good after dinner liqueur which I plan to give to my nephew Marc when I see him
in Singapore next week.
It's our last day in Adelaide and
our train leaves only at 6 p.m. So we have to decide what to see. Don had some
planning work to do and preferred to stay at the hotel. Pixie and I take the
tram for Glenelg, the old part of the city, by the sea, 10 km from where we are
staying. The main features of the seaside are the long pier and the sandy
beach, where people go to walk around and relax. I breathe in the salt air of
the ocean and I am happy. We visit the Town Hall (City Hall in Canada), which
houses a very nice little museum that relates the history of colonization and
construction of this town.
We return to Adelaide to catch up
with Don who is satisfied of his time spent alone. We take a taxi to the train
station in plenty of time for our 6:00 p.m. departure. A six p.m. departure in
principle, that is.
Notre envollée d'Alice Springs à Adélaide // Our flight from Alice Springs to Adelaide |
Statues de bronze // Bronze statues |
La campagne dans la Vallée de Barossa // Scenery in the Barossa Valley |
Encore une autre scène / Another scene |
Le plus grand cheval berçant au monde // The largest rocking horse in the world |
Un casuarius et un kangourou // A Cassowary and a Kangaroo |
Ce gommier de Camaldoli aurait servi de maison pour la famille imigrante Hebig en 1855 // This Red Gum tree reportedly served as a house for the poor Herbig immigrant family in 1855 |
Paysage de la vallée Barossa // Barossa Valley scenery |
Chateau Dorrien |
Les vignes du Vignoble Grant Burge // Grant Burge vines |
Les vignes de Kies Barossa Valley // Kies Barossa Valley vines |
Dégustation chez Kies Barossa Valley // Wine tasting at the Kies Barossa Valley |
L'élégante maison de McGuigan Wines // The elegant McGuigan Wines house |
Moi qui mire // Me, examining |
Le mur qui murmure // The Whispering wall |
Le secteur Glenelg d'Adélaide // The Glenelg part of Adelaide |
Le monument aux débarquement des pionniers // Monument to the landing of the pioneer settlers |
Glenelg vu du bout du quai // Glenelg seen from the end of the pier |
Plage de Holdfast Bay // Holdfast Bay beach |
L'ancien hôtel de Ville d'Adelaide // The old Adelaide City Hall |
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