Thursday, May 10, 2012


2661 Kilomètres en train  //  2661 Kilometers by Train
Indian Pacific Railway

Du 3 au 5 mai, 2012

Ce matin, avant que mes compagnons se réveillent, je sors de la chambre à la sauvette pour aller acheter quelques fruits au dépanneur à deux coins de l'hôtel. Rendu au premier coin, je mets le pied dans la rue pour traverser, et soudainement j'entends un klaxon et le crissement des pneus. Je suis dans le passage d'une auto qui tente d'une façon désespérée de m'éviter. Je saute par arrière, et encore une fois j'évite de justesse de me faire mettre en viande hachée. J'ai encore oublié de regarder à droite. Étrangement, pour moi c'est plus dangereux de marcher dans un pays où l'on chauffe à gauche que de conduire. Quand je conduis, étant donné que le volant est à droite, j'ai tendance, naturellement de me tenir à gauche de la ligne blanche. C'est logique. Mais, au détriment du piéton, en Nouvelle-Zélande et en Australie, il y a une autre logique qui m'échappe et que j'oublie à tout bout de champ. Ici le piéton doit céder aux véhicules aux intersections à moins que le contraire ne soit indiqué.
Quand Don  présente son billet électronique au guichet de la gare, la préposée raye les sièges R1 et R2  et écrit R27 et R28. Et elle lui demande,
"Êtes-vous au courant que le train détient au moins quatre heures de retard? La locomotive est tombée en panne entre Sydney et Adelaide."
Nous sommes rendus à la gare, et il n'y a rien à voir dans le coin. Nous nous résignons à passer la soirée à attendre.
Au cours de mes 70 ans, je n'ai jamais réussi à développer le talent de dormir assis. Dans l'avion entre Vancouver et Auckland, j'ai trouvé mes 13 ½ heures misérables. Alors, j'étais inquiet de passer deux nuits blanches. Je demande le prix d'un sleeper.
"Pour vous, vu que vous avez acheté votre billet à moitié prix, ça va vous coûter $900 supplémentaires ", me renseigne le préposé. Je m'efforce pour me retenir de faire la grimace.
"Mais si vous attendez d'être rendu sur le train, le conducteur sera autorisé à  vous le donner pour $300 ".
Alors, j'ai décidé de courir la chance. S'il restait des places, le $300 serait bien placé. Surtout en considérant l'aubaine que j'ai eue quand j'ai réservé mon billet par Internet en décembre (grâce aux recherches de Don).
Personne ne peut nous donner l'heure estimée de départ, mais à 22h30 on nous fait embarquer.
Don est mécontent du changement de siège. Il avait confirmé son siège set celui de Pixie en décembre et ceux qui lui ont été substitués n'avaient pas de fenêtre. Seulement un mur solide. Heureusement, il y avait beaucoup de places vides, alors lui et Pixie ont été capables d'en trouver avec fenêtre. La chance me sourit! Il y a un sleeper de libre pour moi. Ce sont des chambrettes à double occupation, mais je l'ai toute à moi seul. Il est tard quand le préposé finit la paperasse et me montre comment déployer mon lit. Je m'endors en déposant la tête sur l'oreiller, et jouis d'une bonne nuit de sommeil. Je me réveille quelques fois quand le train arrête pour laisser passer un train de fret (comme au Canada) et me rendors aussitôt.
Le conducteur nous assure que même en tenant compte du retard du départ, le train arrivera en temps à Perth, car ils vont annuler un arrêt de 3 heures qui était prévu à Calgoorlie. Je passe le  temps à regarder par la fenêtre, à lire et à travailler à mettre mon blogue à jour.
Nous faisons une brève escale à Cook pour un réapprovisionnement en diesel.  Ce petit village est situé sur la plus longue section de voie ferrée droite au monde, soit d'une longueur de 478 km. Quand la voie ferrée a été privatisée, le village a été essentiellement fermé en 1997. Seulement quatre résidents permanents y résident. Aujourd'hui les maisons et des infrastructures abandonnées font un sujet de curiosité pour les passagers qui débarquent pour s'étirer les jambes. 
Le matin mène à l'après-midi, l'après-midi à la soirée et la soirée à la nuit. Je tombe immédiatement dans les bras de Morphée et je passe une bonne nuit pour une deuxième fois. Par miracle, le lendemain à 9h50, le train entre à la gare de Perth, à l'heure.

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May 3 to 5, 2012

This morning, I sneak out of the room while my companions are still sleeping, heading for the convenience store to buy some fruit. At the first corner, when I step out onto the street, I suddenly hear the blaring of a horn and the screeching sound of brakes. I'm smack in the path of a car that is desperately attempting to avoid running me over. I jump backwards and once again, narrowly miss being rendered into minced meat. Once again, I forgot to look to the right. Strangely, for me walking here is more dangerous than driving. When I'm driving, since the steering wheel is on the right side of the car, I'm naturally inclined to keep the car to the left. This is logical. But to the disadvantage of the pedestrian, in New-Zealand and Australia there is another logic at work and which I continually forget to apply. Here pedestrians must give way to vehicles at intersections unless otherwise posted.
When Don presents his e-ticket at the counter the clerk crosses out seats R1 and R2 and scribbles in R27 and R28. And she asks,
"Are you aware that the train is at least four hours late? The locomotive broke down between Sydney and Adelaide."
In my 70 years, I never managed to develop the talent of sleep in the seated position. I found that during the 13 ½ flight from Vancouver to Auckland, I had been miserable. The prospect of spending two sleepless nights in a seat loomed over me like hours of waterboarding.  I inquire about the price of a sleeper.
"For you, since you purchased your ticket at half price, it would be an extra $900", the attendant tells me. I try to hold back wincing.
 "But if you wait until you're on the train, the driver will be authorized to sell you a last-minute upgrade for $ 300."
So I decide to take the risk. If there are vacancies, the $ 300 would be well spend money. Especially considering the price I paid when I booked my ticket online in December (thanks to Don's research).
Nobody can give us the estimated time of departure, but after a long wait, at 22:30 we made way.
Don is really not happy with the change of seats. He had confirmed his and Pixie's seats back in December and the newly assigned ones had no window. Only a solid wall. Fortunately, there were many empty seats and my friends were able to find suitable ones. My guardian angel had done her work, and there IS a sleeper available for me ! A sleeper on this rail line is a tiny room with a wash basin and two single facing seats which convert into bunk beds. They are intended to be double occupancy, but as luck would have it, I have the room to myself. It's late by the time the clerk finishes the paper work and shows me how to convert my seat into a bed. I fall asleep upon laying my head on the pillow. I wake up occasionally when the train stops to let a freight train go by (as in   Canada) and go back to sleep immediately.
The train personnel assures us that even though the train left with five hours of delay, we will arrive in Perth on time, because they will cancel the three-hour stop at Calgoorlie and spend less time at other stops. I while away the time looking out the window, reading and working at updating my blog.
We make a stop at Cook for refuling with the locomotives. This small village is situated on the longest section of straight track in the world, at 478 km. When the railway was privatized the village was essentially closed in 1997. Only four permanent residents live here today. The numerous boarded up houses and the abandoned infrastructures make for an interesting diversion for passengers who disembark to stretch out their legs.
The morning leads to the afternoon, the afternoon to the evening and the evening to bed time.  For a second night, I sleep like a stack of firewood (a log cut in pieces!). Through some kind of miracle, at 9:50 the following day, the train enters the station at Perth, on time.


La voie ferrée d'Adelaide à Perth  //  Rail line from Adelaide to Perth


Ce à quoi ressemble une chambrette  /  This is what a sleeper looks like

 L'Aigle d'Australie: Un symbole de la liberté et d'aventure qu'on ressent des grands voyages de chemin de fer sur l'Indian Pacific   //  Australian Wedge Tail Eagle. A symbol of the freedom and adventure experienced by one of the world's great rail journeys on the Indian Pacific

La station de train de Perth  //    Perth train station

Encore l'outback  //  The outback again

D'autre outback  //  More outback

Le village abandonné de Cook  //  Cook, the abandoned village

Une petite saucette, les amis?  /  How about a little dip?

Ou bien donc, une joute de tennis?  /  Or a tennis game?

Ou encore mieux, on pourrait jouer au basket  //  Better still, we could play a game of basketball

Enfin, on arrive à Perth  /  At last, we arrive in Perth


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