Tournée du Kiwilande // Touring Kiwiland
On aurait pu rester plus
longtemps à Auckland, mais il y avait d'autres places à voir. Une chose qu'il
faut réaliser, c'est que, en Nouvelle Zélande, pour n'importe quelle distance
donnée en kilomètres, il faut doubler le temps qu'on y mettrait au Canada.
Je devrais commencer par
mentionner pourquoi nous allons nous restreindre à l'île nord. Originalement,
Don avait l'intention de commencer sa tournée en Australie et omettre la
Nouvelle-Zélande, mais quand il a appris que le billet tour du monde coûtait
10% moins cher en passant par la N-Z, il a décidé de raccourcir le stage en
Australie et passer 12 jours dans le pays des Kiwis (Néo-Zélandais).
On roule en direction sud, et
ensuite vers l'est à la base de la péninsule de Coromandel, pour ensuite se
diriger vers le nord le long de la mer, dans un chemin très très très
tournaillant. La limite de vitesse sur
la majorité des routes est 100 km/h, ce qui est incroyable, car souvent il
faut ralentir à 25 km/h dans les courbes et parfois même 15 km/h. Et,
comme dans toutes les anciennes colonies anglaises, on conduit du mauvais côté
de la route. Par contre, contrairement aux îles de la Caraïbe, les routes sont
assez larges pour ne pas présenter de difficulté quand on rencontre un véhicule
qui circule en sens inverse.
C'est le début de l'automne dans
l'hémisphère sud, mais tout est très vert, parce que le pays a reçu beaucoup de pluie avant notre arrivée. Une
des attractions sur le côté est de la péninsule, c'est Hot Water Beach. Ici à
un endroit spécifique dans la zone inter marée, des courants d'eau chaude
souterraine jaillissent sous le sable sur la partie intermarée. Lorsque la
marée commence à descendre, des douzaines de personnes en maillot de bain
s'agglutinent avec des pelles pour creuser. Le principe, c'est de creuser un
trou dans le sable pour trouver une source chaude, se mettre les pieds dedans,
sentir la chaleur arriver, et attendre qu'une vague vienne refroidir les pieds
et remplir le trou. Pixie avait envie de se couvrir de sable, alors elle s'est
creusé un grand trou et s'est assise dedans. Avant qu'une vague vienne la
refroidir, son derrière a commencé à chauffer et elle priait pour qu'une vague
salutaire vienne secourir son postérieur ayant atteint un degré de cuisson trop
élevé. Moi je me suis contenté de tester le phénomène avec les pieds pendant de
Don prenait des photos de loin.
De retour sur la route, et nous
poursuivons la route, parmi les
montagnes, les vallées et les courbes abruptes, pour arriver à notre B&B au
village de Coromandel. En passant, le nom de notre lieu d'hébergement était Why
Worry. À partir du balcon nous avions une vue de presque 360 degrés sur la mer,
les montagnes et le ciel bleu, parsemé de cumulus blancs comme des petites boules
de coton. Bientôt le soleil va descendre sous les montagnes. Nous nous
dépêchons pour nous rendre sur le quai public, de l'autre côté de la baie, à
2 km d'ici pour admirer le coucher du soleil. Nous arrivons au quai, nous conduisons jusqu'au bout. Deux hommes
manient leurs cannes à pêche. J'arrête l'auto. Nous débarquons, mais le soleil
a déjà tiré sa révérence et est caché derrière le B & B, sous la cime des
montagnes du côté opposé de la baie.
Probablement le point le plus
intéressant de l'île nord, c'est la région centrale, la région d'activité
géothermique. Le premier arrêt fut les grottes Waitomo. Peut-être que c'est ici
que je devrais parler un peu du tourisme effréné. Nous sommes dans une région
de beauté naturelle superbe, et les Kiwis, encore plus que les Canadiens, en
profitent pour extraire les dollars des touristes. Ici on peut aller chercher
des sensations fortes en s'adonnant au paragliding, au rafting dans des rapides
de rivière, on peut faire du rappel sur une descente de 200 m dans une caverne
profonde, on peut faire du rafting sur une rivière souterraine, du 4X4 dans des
pistes boueuses ou du bungee jumping ou du zip-lining au dessus de la forêt.
Alors, notre petite excursion dans les cavernes, c'était de la petite bière.
La visite se faisait en deux
parties. La première étape fut un tour de bateau sur une rivière
sous-terrainne, en toute obscurité, pour observer les glow-worms. Le guide
demande aux visiteurs de garder le silence absolut et conduit le bateau
tranquillement le long de la rivière, en obscurité totale. C'est intéressant,
parce que le plafond de la caverne est tapissé de petits points de lumière,
comme un ciel étoilé, lors d'une belle soirée claire. Le glow worm n'est pas un
vers, mais la larve d'une mouche. Je n'irai pas en détail, parce que je ne veux
pas vous donner une leçon d'entomologie, mais suffise de dire qu'elle émet de
la lumière pour attirer des insectes volants et les dévorer.
La deuxième étape nous a emmenés
dans une autre grotte, longue d'un kilomètre, avec les plafonds hauts,
impressionnants, décorés de stalactites qui tentaient de rejoindre les
stalagmites au plancher. Don, souffrant d'une phobie des cavernes a choisi de
se promener dans les environs pendant que Pixie et moi faisions les touristes.
Pour la soirée, nous sommes
inscrits à un souper théatre maori. Le spectacle a lieu dans un grand chapiteau
décoré à la Maori. Des guerriers presque nus, recouverts de tatouages et armés
de lances ou de massues, font des gestes agressifs et des grimaces pour
effrayer leurs ennemis. Les femmes joignent leurs hommes pour la danse et le
chant. Un spectacle impressionnant qui en vaut le coût. Le repas, un buffet de
mets maoris est servi après le show. On nous sert du poulet et de l'agneau
cuits sur un lit de roches chaudes, de la façon que les indigènes le faisaient.
Une variété de légumes locaux complètent le repas.
Le pays est très montagneux et
même où c'est relativement plat, on voit souvent des collines ici et là, et il
y a presque toujours une chaîne de montagnes dans le plan arrière. On voit
beaucoup de troupeaux de vaches, souvent des centaines qui paissent dans le
même champ. On ne voit pas de silos, car les bêtes ont accès à l'herbe à
longueur d'année. Ici les exploitations laitières sont énormes; une ferme qui
n'a que 400 vaches en lactation est petite. En passant, les Chinois sont en
négociation pour acheter 12 grandes fermes, ce qui soulève beaucoup de
controverse parmi la population.
Nous arrivons à Rotorua, sur le
lac Rotorua, alimenté par plusieurs petites rivières d'eau douce. Mais au sud,
l'eau grise, boueuse, provenant de sources géothermiques vient de mêler à l'eau
fraîche. Le littoral à cet endroit est un paysage lunaire et des fumeroles
parsèment le bord de l'eau.
Une visite au Musée de Rotorua
est un incontournable. L'édifice a été construit au début du 20 sciècle et
exploité comme un spa pour les riches qui venaient de tous les coins du monde
pour jouir des bienfaits thérapeutiques des bains chauds. Ceux qui voulaient le
traitement complet pouvaient opter pour un bain de boue total, comme illustré
dans la photo ci-bas. L'édifice fut converti en musée dans les années '60. On y
trouve une belle collection d'artefacts maoris, qui raconte l'histoire de ce
peuple primitif qui s'est installé ici il y a environ 800 ans.
Nous continuons vers le sud.
Maintenant nous prenons un petit détour pour plaire à Pixie. Il s'agit de
Waikite Valley Thermal Pools, un spa qui offre aux vacanciers 10 bains et
piscines d'eau chaude thérapeutique. Dans le complexe, coule un ruisseau d'eau
bouillante, qui prend son origine dans une marmite d'où jaillissent de gros
bouillons bouillants. Pixie passe une heure à relaxer tandis que Don et moi
nous explorons ces lieux merveilleux. Ça nous a payé de vouloir plaire à notre
compagne, car le détour en valait la peine. Encore une couple d'heures de route
et nous arrivons à Wellington.
Prochain post: Wellington, la
capitale.
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There's more to see, so it was
now time to explore the countryside. One fact worth mentioning, is that in New
Zealand, for any given distance in kilometres, you have to double the time it
would take to travel in Canada.
I should start by explaining that
on this trip we will be limiting ourselves to the North Island. Originally,
when Don was in the planning stage, he wasn't going to visit New-Zealand at
all. But the he discovered an unfathomable quirk of airline pricing. The world
tour would cost 10% less if the flight from Vancouver landed in NZ, then
proceeded to Australia. He thus decided to shorten the stay in Australia and to
spend 12 days in Kiwiland.
First, we drove southward, then
eastward, crossing the base of the Coromandel peninsula, then northward along
the east coast on a very windy road. The speed limit on most roads is 100 km/h,
which is incredible, since you often have to slow down to 25 km/h or even 15
km/h. But unlike in the Caribbean, the roads here are wide enough to allow
meeting vehicles to avoid each other easily. And like all former British
colonies, driving is on the wrong side.
It's the beginning of autumn in
the southern hemisphere, but everything is very green, apparently because
there's been lots of rain before our arrival. One of the attractions on this
side of the peninsula, one that is free, is Hot Water Beach. There is a
specific spot on this beach, where, if you dig with a shovel in the intertidal
area, you will find sources of hot water seeping from the bowels of the Earth.
When the tide is beginning to ebb, dozens of people in their bathing suits
congregate with their shovels and dig. The idea is to dig a hole in the sand,
stick your feet in it to feel the heat and wait for an incoming wave to cool
down your hot feet(and refill the hole). Pixie had the urge to cover herself
with sand, so she energetically dug herself a big hole, which is difficult, as
there is always a wave that comes to fill it again with sand. She finally had a
decent size hole, sat in it and started to push the sand to cover her legs.
Before she knew it her behind was starting to heat up. Then she started praying
for a wave. Just before her fanny reached an unacceptable level of doneness, a
salutary wave came in to save her from overcooking. I was happy just to let my
feet get the feeling, whereas Don was content to watch and take pictures.
Back on the road. We proceed,
between the steep mountains, amongst the valleys and the sharp bends and reach
our B & B in the village of Coromandel. Incidentally, the B & B was
called Why Worry. It was located at the top of a hill, overviewing the sea,
affording us nearly 360 degrees of viewing angle over the sea, the surrounding
mountains and the blue sky studded with white cumulus clouds. Soon the sun was
to set below the mountains. We drop everything and drive 2 km to the public
dock on the other side of the bay to see the sunset. We arrive at the long
dock, and drive the car to the very end. Two men are fishing; one is casting
with a very long rod and the other is jigging with a line in his hand. We get
out of the car…but the sun has just barely finished sinking behind the B &
B, below the crest of the mountains, on the other side of the bay.
Quite possibly the most
interesting part of the north island would be the central region, that of
geothermal activity. The first stop was at the Waitomo caverns. Maybe this is
where I should talk about New-Zealand's wild tourist policy. We are now in an
area of superb natural beauty and the Kiwis, even more than Canadians take
advantage of this to extract tourist dollars. Here we can experience extreme
activities like paragliding, rappelling down 200 metre deep vertical caverns,
rafting down underground rivers, scuba diving in convoluted caverns, jeep rides
on muddy trails, bungee jumping or zip-lining over the treetops. So by
comparison, our little guided visit in the caverns was small stuff.
Our cavern excursion consisted of
two stages. First, was our boat ride on an underground river to observe the
glow worms. The boatperson, our guide, cautioned us to be absolutely quiet.
Then she proceeded into the passage between the walls of the cavern very
quietly, in total darkness. Then we could appreciate the attraction. The cavern
ceiling was speckled with thousands of dots of bluish light, resembling a
star-studded sky on a clear night. The glow worm is not a worm at all, but the
larval stage of a particular fly. I won't go into more detail into the life
cycle of this little creature because I don't want this to become a lesson in
entomology, but suffice it to say that this fascinating little critter emits a
speck of light to attract passing flies and devour them.
For the second stage of our visit
we were taken into a one-kilometre long cave with very high ceilings decorated
with beautiful, intricate stalagtites that stretched down in an attempt to
reach the stalagmites below. Don, who suffers from a phobia of caverns, chose
to explore the surrounding grounds on foot while Pixie and I did the tourist
thing.
For the evening, we've reserved
our places for a dinner theatre. The spectacle takes place in a large tent
decorated in Maori style. Almost naked, tatoo-covered warriors, armed with
lances or war axes make aggressive gestures and grimaces to frighten their
enemies. The women join the men in dance and song. An impressive show that is
worth the money. The buffet style meal is served after the show. We're served
chicken and lamb cooked on a bed of hot stones, the way the ancient Maori used
to do. A variety of local vegetables complete the meal.
New-Zealand is very mountainous
and even in the regions that are reasonably flat, there are mountains visible
in the distance. We saw a lot of herds of cows, often hundreds pastured in the
same field. What we don't see are the tall silos we see in Canada, since here
grass is available year-round. In this country dairy farms are huge; a farm
with 400 milking cows is considered small. An interesting aside, is that the
Chinese want to buy up 12 of these mega dairy farms, which is raising
controversy.
We're now in Rotorua, on Lake
Rotorua, a fresh water lake fed by several little rivers. But at the south end,
hot, muddy water that comes from underground geothermal sources, is fed into
the lake and mixes with the fresh water. The lakeside here is devoid of
vegetation; the ground is hard and grey and fumaroles are found here and there,
blowing streams of steam.
A visit to the Rotorua Museum is
a must. The place was built at the beginning of the 20th Century as a spa for
rich people from all corners of the world, where they could benefit from the
healing powers of the hot springs. Aside from the hot baths, the patients could
opt for a full mud bath, illustrated in the picture below. The building was
converted into a museum in the '60s. Here we were able to see an interesting
collection of Maori artifacts, depicting the way of life of those primitive people.
And now we forge southward again.
We take a little detour to please our lady friend. The point of interest is the
Waikite Valley Thermal Pools, a spa that offers the tourist 10 baths and pools
of hot, therapeutic water. A small stream, of cascading, boiling water rushes
through the complex, releasing clouds of steam into the air. Pixie spends an
hour bathing while Don and I discover these fascinating grounds. We locate the
source of the stream's water at the end of a small boardwalk trail. It consists
of a pool of violently boiling water spewing from underground. In the end, it
paid off to please ourlady. A few more hours of driving and we're into
Wellington.
Next post: Wellington, the
capital.
L'Île nord encerclée // The North Island encircled |
L'Île nord // North Island |
Le "castor" de la NZ // New Zealand's "beaver" |
Hot Water Beach |
Paysage vu du Why Worry // View from the Why Worry |
Grottes Waitomo // Waitomo Caves |
Spectacle de guerriers maoris // Maori warrior show |
Musée Rotorua // Rotorua Museum |
Les anciens bains de boue // The former mud baths |
Le bout sud du lac Rotorua // South end of Lake Rotorua |
Le ruisseau d'eau bouillante / Boilling water stream |
Pixie dans un des bains / Pixie in one of the baths |
Ferme laitière / Dairy farm |
Champ et montagnes |
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