Tuesday, April 24, 2012


Une journée dans la capitale // A day in the capital



Hier, le 18 avril, l'autobus nous a conduits de Sydney à Canberra sous un ciel gris et pluvieux.  Je n'ai qu'une journée entière pour visiter la capitale et le ciel se dégage tranquillement. J'ai commencé de bonne heure le matin avec le musée de la guerre, appelé Australian War Memorial. Trop de bonne heure pour visiter l'intérieur. Est-ce que j'attends une heure? Les parties du navire HMAS Brisbane en exposition me dépriment ce matin, et je décide de profiter de la journée pour voir des choses plus inspirantes.
La ville de Canberra fut l'objet d'un plan d'aménagement urbain spécial, qui met en valeur les édifices et monuments importants de la ville. L'édifice dur Parlement est situé au centre d'un grand cercle dont les artères principales rayonnent. Au bout d'une de ces artères, en ligne droite avec le parlement se trouve le musée de la guerre à plusieurs kilomètres de distance, l'autre côté de la rivière, lui aussi encerclé par des rues concentriques. C'est une ville bien pensée pour les automobiles, avec ses rondpoints nombreux. Mais cette planification urbaine laisse le piéton souvent sans issue face à une artère occupée qu'il doit traverser. Et les rues qui rejoignent les cercles vont dans tous les sens, formant un labyrinthe insolvable.
Je voyais ma prochaine destination, en plein devant moi, à 5 km d'ici. Un grand boulevard, interrompu par le charmant lac Burley Griffin qui le coupe en deux. Le long du boulevard sur ce côté-ci du lac, à tous les 200m, on a érigé des monuments commémorant ceux qui ont participé aux deux grandes guerres et les moins importantes comme la guerre du Vietnam (j'en ai ajouté quelques-uns au bas du post).
Pour moi, ce qui m'intéressait dans l'Édifice du parlement, c'était l'aspect architecture, plutôt que politique. Cette construction est très récente, ayant été complétée en 1988. La voûte principale est couronnée d'une structure quadrupède qui fait une pyramide qui supporte le mât du drapeau national, grand comme un autobus à deux étages. Cette structure sur le toit du parlement agit comme point de repère, visible dans presque toute la ville. Dessiné de lignes droites, l'édifice est beau dans sa simplicité. Le foyer principal me rappelle d'un film futuristique. Le plafond de panneaux lumineux, supporté par quelques douzaines de grandes colonnes en marbre bleu, éclaire un plancher de marbre blanc et noir. Les escaliers qui se font face à chaque bout, aussi sont faits de marbre blanc, et présentent des lignes simples, aux coins légèrement arrondis. Les cadres de portes sont faits de bronze massif, dont le style ressemble à un Art Deco simplifié. Le système politique australien est basé sur le système britannique. La chambre des représentants qui assoit 150 députés est toute bleue, et le sénat qui assoit 76 membres élus est tout rouge et rose, avec aucune décoration. Enfin, je monte sur le toit, accompagné de douzaines de touristes, pour admirer la ville qui entoure ce point central.
Il y avait encore de quoi à visiter. Il fallait que je satisfasse ma curiosité pour la photographie et la peinture au National Portrait Gallery. Les murs étaient parsemés d'images de visages sérieux, sans expression, ce qui me laissait plutôt froid. Il y a seulement une oeuvre qui m'a fait chaud au coeur, sur laquelle je me suis arrêté. C'est une belle peinture de l'Australienne Kay Cottee, debout sur son voilier; c'est la première femme à avoir fait le tour du monde solo, sans escale et sans assistance, en 1988.
Ensuite j'ai fait une petite incursion dans le musée des beaux-arts, the National Gallery of Australia. Malheureusement, toutes les bonnes expositions temporaires venaient d'être retirées : Gaugin, Van Gogh, Cézane, ainsi que des oeuvres de la Renaissance. La collection permanente comprend principalement de l'art indigène et contemporain, et comme je l'ai déjà mentionné, l'art contemporain de m'impressionne pas. Ce qui avait plus de valeur artistique, selon moi, c'était la belle collection de sculptures indiennes présentant des femmes légèrement habillées et démontrant une petite taille et des seins énormes, dans des poses sensuelles. Parmi la faible représentation d'impressionnistes, y avait une des fameuses scènes de nénuphars de Monet sur laquelle je n'ai pas pu m'empêcher de poser mon regard.
Tous ces musées sont dans le même coin, au bord du lac, et en passant, ils sont gratuits. Pas loin il y avait la bibliothèque nationale. Je n'avais pas mis ça sur ma liste, mais quand j'ai vu la grande affiche à l'extérieur de l'édifice, qui annonçait simplement, "Treasures Gallery", je me suis trouvé attiré. En effet, il s'agit d'une exposition permanente de vieux artéfacts, livres et documents, datant depuis 13e siècle. Étant marin, ce qui m'a le plus impressionné furent les cahiers de notes écrits de la main du grand découvreur et cartographe, James Cook et de la victime de la mutinée la plus notoire de l'histoire, le capitaine William Bligh.
Enfin, avant retrouver Pixie et Don pour souper, il fallait absolument aller voir la fameuse fontaine dans le lac, qui lance un jet d'eau 140 m dans les airs!  Demain matin je laisse mes compagnons derrière une semaine pour aller visiter le nord dans la région de Cairns.

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April 18, 2012
Don and Pixie will be going to Melbourne in two days, and I will be leaving for Cairns after my one-day visit here. I started with the Australian War Memorial. It was too early to see the inside. Should I wait an hour? The remnants of the HMAS Brisbane on display and the drabness of the building itself depress me this morning, so I decide to visit more uplifting things.
The city of Canberra's urban planning was designed to highlight its Parliament Buildings and the War Memorial. See map. It is marvellous for automobiles, with its many roundabouts, but not so for the pedestrian who has to negotiate these major thoroughfares, often without sidewalks.
My next destination 5 km away is within sight, at the other end of the grand boulevard that forms a line between the two main points. About half-way, the boulevard is severed by the pretty Burley Griffin Lake. Every 200 m or so along the way, monuments have been erected on both sides of the boulevard to commemorate those who have participated in the main wars that Australia has been involved with. You'll see pictures of some of them below.
The main purpose for my visiting Parliament House was to observe its architectural importance, as opposed to its political reason for being. The building is very modern in appearance. Much marble and wood was used on the interior and all the designs use straight lines, and no decoration. The main foyer is very impressive, even though it is very simple, with its dozens of blue marble columns, its black and white marble floor and its two opposing marble stairways. Doorways are of solid bronze cast in a simplified Art Decco style. The Hall of Representatives, blue in colour, seats 150 members and the Senate, which is red and pink seats 76.
Next is to visit the rooftop, along with dozens of tourists. The main feature, seen from miles away, is the four-legged structure holding the mast for the National flag, which is the size of double decker bus.
I needed to satisfy my curiosity for photography and art by making a quick visit to the National Portrait Gallery. Hundreds of serious, expressionless faces, hanging on the walls leave me cold. What did warm me up, though, was a painting of Kay Cottee, on her boat. She was Australia's darling navigator, the first woman to sail around the world single handed, unassisted, non-stop.
Then a little incursion into the National Gallery of Australia. All the interesting, temporary exhibitions had left, so I missed out on some Gaugin, Van Gogh and Cézane, as well as a previous Renaissance collection. The gallery displays a lot of contemporary art and by now, you know what I think of that. However, it had an interesting selection of Indian statues of half-dressed women with small waists and large bosoms in seductive poses. Amongst the scarce selection of impressionist art was a nice Monet, one of his renowned lily pad scenes.
All these museums are in the same area along the shore of the lake and they are all free. I was going to end my visits here, but a sign caught my attention. It was a large banner posted on the outside of the National Library which said simply: "Treasures Gallery". In fact it is a collection of hundreds of printed and hand-written books and documents dating as far back as the 12th Century as well as personal artefacts of known people. As a sailor, what interested me the most were the personal diaries written by the great navigator and cartographer, James Cook and the victim of the most notorious mutiny in history, the vilified Captain William Bligh,.
Before meeting up with Don and Pixie for supper, I make an obligatory stop to photograph the fountain in the lake, which ejects a jet of water 140 m into the air. Tomorrow morning I'm leaving my travel companions to go off on my own in the Cairns region, in the hot north.

A = Sydney, B = Canberra. 290 km

Carte du centre-ville //  Map of downtown

Le canon conservé du HMAS Brisbane quand il a été détruit après la guerre //Cannon saved from HMAS Brisbane before it was sunk after the war

Monument à la marine marchande //  Merchant marine monument

Monument hellénique //  Hellenic monument

Monument à la marine royale //  Royal marine monument

Monument des infirmières  //   Service nurses monument


Édifice du parlement //   Parliament House

Escaliers du foyer principal  //  Stairways to main foyer

La ville vue du toit //  The city seen from Parliament House roof


Tableau de Kay Cottee sur son bateau //  Painting of Kay Cottee on her boat

Les feuilles d'automne dans l'hémisphère sud //  Autumn leaves in the southern hemisphere

Burley Griffin Lake


Monday, April 23, 2012


Enfin, l'Australie // Australia, at last



15 avril 2012
Je rêve de l'Australie depuis mon adolescence. Et m'y voici, enfin, après un vol de 2221 km entre Wellington et Sydney.
Nous avons deux jours complets pour voir cette ville de 4.6 millions d'habitants. Quand on voyage, il y a des choix à faire. Soit qu'on passe plus de temps à chaque endroit, et voir moins d'endroits, ou passer moins de temps à chaque place et voir un plus grand nombre de places. Chose certaine, quand on choisit la deuxième option, on se fatigue, parce que le rythme est rapide, et on passe plus de temps à voyager. Quand j'arriverai à Cairns j'aurai six jours pour voir la région, ce qui va être plus mollo.
Afin d'économiser, nous avons opté pour une auberge de jeunesse en plein centre-ville, the Jolly Swagman's Backpackers Inn. C'est vieux et dépourvu de fla-fla, mais nous avons chacun notre chambre privée plutôt qu'un dortoir. D'ailleurs, nous n'avons pas l'intention de passer beaucoup de temps dans nos chambres. Et, quand on analyse tout ça, l'impact environnemental est beaucoup moindre que de rester dans un cinq étoiles.
Nous sommes au coeur de la ville, à 15 minutes de marche de l'arrêt de l'autobus gratuit qui mène à Circular Quay, le lieu de prédilection pour photographier l'Opéra de Sydney et le Sydney Harbour Bridge. En passant, pour la modique somme de $200 vous pouvez grimper sur le dessus de l'arche principale du pont. Il fait un soleil douteux, car une grande rangée de cumulonimbus longent l'horizon et menacent de venir gâter nos efforts de photographie. Nous marchons sur le pont pour mieux mirer l'Opéra et voir les allées et venues des traversiers. Nous nous éloignons maintenant de la rive et passons par le Royal Botanic Gardens, qui offre un refuge de tranquillité au sein d'une ville vibrante. On ne pouvait pas passer près de la Government House, la cabane du premier ministre de l'État de New South Wales, sans prendre quelques photos.
Le lendemain je suis parti seul pour une visite guidée du célèbre Sydney Opera House. Cette merveille d'architecture et d'ingénierie est une réalisation extraordinaire complétée en 1973. On a mis 16 ans à la construire et $102,000 ($1.6 milliard en dollars d'aujourd'hui). C'est une beauté à l'intérieur comme à l'extérieur. Quoique le Drama Theatre n'a rien d'attrayant, ce sont la grande Salle de concert et la Salle d'opéra proprement dit qui sortent de l'ordinaire. Le béton et de bois font bon ménage pour produire un décor simple et élégant. Et j'ai eu droit à un bonus inattendu : Pendant que nous étions dans la salle de concert, la Sydney Symphonic Orchestra pratiquait le casse-noisette de Tchaikovsky une de mes pièces favorites. Pour en savoir plus long sur ce grand centre d'attraction, voir : http://fr.wikipedia.org/wiki/Op%C3%A9ra_de_Sydney
En sortant de l'opéra, une pluie diluvienne m'attendait. Je me suis abrité sous l'auvent d'un resto et puisque j'étais là, et qu'il était presque midi, j'en ai profité pour déguster un petit sandwich. Quand la pluie a modéré, je suis allé faire une petite visite au musée d'art contemporain (entrée gratuite), un grand édifice plein de toutes sortes de créations bizarres, qui passent pour de l'art. Finalement, en chemin pour mon gîte, j'ai fait un détour par le Centre d'exposition et de conventions, dont le toit est supporté par une charpente externe intéressante même si médiocre en apparence.
Prochaine étape : Canberra, la capitale


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April 15, 2012
I've been dreaming of Australia since my teeage years. And here I am, after a 2221 km flight from Wellington to Sydney.
We have two full days to see this city of 4.6 million people. When one travels, one faces certain choices. Either you spend more time in each place and see fewer places, or spend less time in each place and see more of them. One thing for sure, if you choose the latter, as we have done, the pace is exhausting. And you waste a lot of time in airports. When I get to Cairns I will have six days to catch up on my blog, which, it seems, is perpetually out of date.
Our Backpackers Inn is a stone's throw from the free bus that takes us to Circular Quay, the ideal spot for photographing the Sydney Harbour Bridge and the famous Sydney Opera House. By the way, if you have nothing else to do and have a spare $200 that's burning a hole in your pocket, you can join a tour to climb to the top of the arch of the bridge.
It is sunny, but a menacing row of cumulonimbus clouds at the horizon is debating whether or not it should come our way. We walk along the bridge to better see the Opera House in its magnificent setting. We then move away from the harbour and amble through the Royal Botanic Gardens, which offers solace from the hustle and bustle of the harbour. We noticed Government House in passing and stopped to take pictures. This is the shack of New South Wales premier, who, the gardener told us, decided not to live there, as a measure of cost-saving to the taxpayer.
The next day I left alone for a guided tour of the Sydney Opera House. This marvel of architecture and engineering is an extraordinary project completed in 1973. It took 16 years to build at the cost of  $102,000 ($1.6 billion in today's economy).  She's a beauty on the inside as well as the outside. Wood was used judiciously to decorate the amazing concrete structure. While we were in the Concert Hall, the Sydney Symphonic Orchestra was practicing Tchaikovsky's Nutcracker suite, one of my favorites, an unexpected bonus. You can google Sydney Opera House if you want to learn more about this stupendous building project.
It was raining cats and dogs when I came out from my tour. I took refuge under a restaurant canopy and decided to have some lunch, since it was close to twelve. Next on my list was the Museum of Contemporary Art. It's a large building that houses a lot of bizarre creations that are supposed to be art. Below you can see a few of them and decide for yourself how much merit they have. I stopped to take a few pictures of the Exhibition and Convention Centre, whose roof is supported by an outside structure that is interesting, even if not very pretty.
Next: Canberra, Australia's capital


Didgeridoo

Le Centre-ville vu du port // Downtown seen from the harbour
Sydney Harbour Bridge
Des braves ou des fous?  //  Brave or foolish?
Le fameux Sydney Opera House // The famous Sydney Opera House

Sydney Opera House

Un mariage de béton et de bois // A mariage of concrete and wood

Moi dans la Salle de concert //  Me in the Concert Hall
La ville vue du Jardin botanique  //  The skyline seen from Botanic Gardens



La maison du Gouverneur de Queensland //  Queensland Government  House

Pièce d'art no. 1  //  Art piece no: 1

Pièce d'art no. 2  //  Art piece no. 2

Pièce d'art no. 3  //  Art piece no. 3

The Rocks, à la pluie secteur hupé //  Upscale The Rocks in the rain

Centre de conventions avec sa structure externe //  Convention Centre displaying its outer support structure


Dernier arrêt en Nouvelle-Zélande// Last Stop in New Zealand


À date, le soleil fut de la partie tous les jours depuis notre arrivée dans ce pays. Mais c'est sous un ciel gris que Wellington apparait à travers le parebrise, au crépuscule, colorant ma première impression de gris. Comme Ottawa, Wellington n'est pas la plus grande ville du pays, étant trois plus petite qu'Auckland, la porte d'arrivée des vols internationaux. Elle est située à l'extrême sud de l'Île Nord. Elle bat le record comme la capitale la plus proche du pôle Sud. Les habitants de l'île sud doivent faire trois heures de traversier pour aller visiter leur capitale.
Nous avions deux jours complets pour connaître cette ville. En passant, nous sommes à la position la plus au sud (41.3 degrés de latitude sud) que nous allons connaître durant tout notre voyage.
Nous amorçons notre exploration sous un beau soleil. Nous nous promenons dans le centre-ville et le long du littoral. En chemin, nous passons devant l'édifice du Parlement, une grande bâtisse en pierre grise sans valeur architecturale. Juste à côté, se trouve la Ruche d'abeilles, un édifice en forme de panier rond, là où les bureaucrates font leurs manigances. Nous passons un peu de temps au port de mer et au Square public où se trouvent l'Hôtel de Ville, une salle de concert, un centre de convention et la bibliothèque centrale. Accompagnés de centaines de touristes, nous montons dans le funiculaire qui nous emmène, comme il l'a fait des milliers de fois depuis les cent-dix ans de son existence, jusqu'en haut d'une haute colline. Ici on constate une scène prenante de cette ville côtière. La prochaine chose sur l'agenda c'est le magnifique Jardin botanique, où on trouve un paysagement unique, une forêt exotique, des plantes uniques à la Nouvelle-Zélande et des aménagements floraux colorés. On pourrait facilement y passer la journée. Puisqu'il est juché dans le flanc d'une montagne, ça exige d'être en forme.
Pixie voulait visiter une vieille cathédrale anglicane, la Old St. Paul's. Mais une affiche nous annonce qu'il y a une noce qui se déroule, et nous demande de ne pas déranger. Il faut attendre trois quarts d'heure pour que l'église se vide. De style gothique rustique, la voûte est supportée par d'immenses arches faites de poutres de bois courbées. Malgré tout ça et les beaux vitraux intéressants, ce n'est pas une grande cathédrale de la Renaissance européenne.
Si vous allez à Wellington, la visite à ne pas manquer, c'est le Musée Te Papa. Il comprend, en plus de très riches éléments maoris et un étage consacré à des expositions de sciences naturelles, dont le squelette d'un rorqual bleu de 21 mêtres suspendu au plafond.
Après 13 jours en pays néo-zélandais, c'est le temps de quitter et d'aller visiter sa grande voisine, l'Australie, l'autre côté de la Mer de Tasmanie.

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To date the sun had been with us every day during the entire trip. But it's under a grey sky that Wellington appears through the windshield at dusk, coloring my first impression of this city with grey. Like Ottawa, New Zealand's capital city is not the largest of the country, being three times smaller than Auckland, the door of entry for international flights.  Wellington is located at the south end of the North Island. Residents of the South Island have a three-hour ferry ride if they want to visit their capital. 

We have two complete days to get to know this city. By the way, Wellington, located at latitude 41.3 degrees thus setting the record for the most southern capital. And this is  the most southern place we will be on this trip.
We are blessed with more sunshine this first day. We begin with walking downtown and aim for the waterfront. On the way we stop at the Parliament Building, a large, grey stone construction of no remedial architectural value, and the Beehive, a modern, round basket-shaped building where toil the bureaucrats. We amble by the seaport and the Civic Square, home of City Hall,  a concert hall, a convention centre and the central library. Surrounded by hundreds of tourists, we embark in the funicular cable car which takes us to a plateau, just as it has done thousands of times over its 110 years of existence. From the top we take stock of a beautiful view of this seaside city. Next is a visit to the magnificent Botanic Gardens, which features a unique landscape, exotic forests, native bush and colourful floral displays. We could stay all day if we had the time. And since this park is set on the side of a mountain, we're thankful to be in good shape to handle the steep inclines.
Pixie wanted to visit the Anglican Old St. Paul's Cathedral. We arrive at the door but a sign tells us not to disturb the private event taking place. Forty-five minutes later a churchful of people come out followed by the bride and groom. The design  is a very rustic gothic style. Its ceiling is supported by immense curved beams. In spite of this and its interesting stained glass windows, it's not a great European Renaissance cathedrals.
When you go to Wellington, one thing not to miss, is the Te Papa Museum. It displays a large collection of Maori elements and a very nice Natural Sciences floor, which features the skelton of a 21 metre pygmy blue whale.
After 13 days in New-Zealand country, time has come to go and see her big cousin on the other side of the Tasman sea.

Un centre-ville comme Ottawa // Downtown resembles Ottawa

La Ruche d'abeilles et l'édifice du Parlement // The Beehive and Parliament building

Marina en ville // A marina right downtown

City Square. Comment la boule se tient-elle dans les airs?
City Square. How does the ball stay up?

Interdiction divine // Divine command

Funiculaire // Cable car

Robert & Don

Botanic Garden: L'étang de canards // Duck pond

Jardin des fougères //  Fern garden

Pixie

Old St. Paul's Cathedral

Carte de la NZ dans le Musée Te Papa

Il fallait que le guerrier mérite chacune des marques de son tatouage en démontrant des actes de courage. C'est pareil aujourd'hui, n'est-ce pas?
The Maori warrior had to merit each symbol of his tatoo through demonstration of acts of courage. Same today, isn't it?

Un très grand canot // A really long canoe

Maison de réunion des Maori // Maori meeting house

Mur du fond de la maison de réunion // End wall of meeting house

Sunday, April 15, 2012


Tournée du Kiwilande // Touring Kiwiland

On aurait pu rester plus longtemps à Auckland, mais il y avait d'autres places à voir. Une chose qu'il faut réaliser, c'est que, en Nouvelle Zélande, pour n'importe quelle distance donnée en kilomètres, il faut doubler le temps qu'on y mettrait au Canada.
Je devrais commencer par mentionner pourquoi nous allons nous restreindre à l'île nord. Originalement, Don avait l'intention de commencer sa tournée en Australie et omettre la Nouvelle-Zélande, mais quand il a appris que le billet tour du monde coûtait 10% moins cher en passant par la N-Z, il a décidé de raccourcir le stage en Australie et passer 12 jours dans le pays des Kiwis (Néo-Zélandais).
On roule en direction sud, et ensuite vers l'est à la base de la péninsule de Coromandel, pour ensuite se diriger vers le nord le long de la mer, dans un chemin très très très tournaillant.  La limite de vitesse sur la majorité des routes est 100 km/h, ce qui est incroyable, car souvent il faut ralentir à 25 km/h dans les courbes et parfois même 15 km/h. Et, comme dans toutes les anciennes colonies anglaises, on conduit du mauvais côté de la route. Par contre, contrairement aux îles de la Caraïbe, les routes sont assez larges pour ne pas présenter de difficulté quand on rencontre un véhicule qui circule en sens inverse.
C'est le début de l'automne dans l'hémisphère sud, mais tout est très vert, parce que le pays a reçu  beaucoup de pluie avant notre arrivée. Une des attractions sur le côté est de la péninsule, c'est Hot Water Beach. Ici à un endroit spécifique dans la zone inter marée, des courants d'eau chaude souterraine jaillissent sous le sable sur la partie intermarée. Lorsque la marée commence à descendre, des douzaines de personnes en maillot de bain s'agglutinent avec des pelles pour creuser. Le principe, c'est de creuser un trou dans le sable pour trouver une source chaude, se mettre les pieds dedans, sentir la chaleur arriver, et attendre qu'une vague vienne refroidir les pieds et remplir le trou. Pixie avait envie de se couvrir de sable, alors elle s'est creusé un grand trou et s'est assise dedans. Avant qu'une vague vienne la refroidir, son derrière a commencé à chauffer et elle priait pour qu'une vague salutaire vienne secourir son postérieur ayant atteint un degré de cuisson trop élevé. Moi je me suis contenté de tester le phénomène avec les pieds pendant de Don prenait des photos de loin.
De retour sur la route, et nous poursuivons la  route, parmi les montagnes, les vallées et les courbes abruptes, pour arriver à notre B&B au village de Coromandel. En passant, le nom de notre lieu d'hébergement était Why Worry. À partir du balcon nous avions une vue de presque 360 degrés sur la mer, les montagnes et le ciel bleu, parsemé de cumulus blancs comme des petites boules de coton. Bientôt le soleil va descendre sous les montagnes. Nous nous dépêchons pour nous rendre sur le quai public, de l'autre côté de la baie, à 2 km d'ici pour admirer le coucher du soleil.  Nous arrivons au quai, nous conduisons jusqu'au bout. Deux hommes manient leurs cannes à pêche. J'arrête l'auto. Nous débarquons, mais le soleil a déjà tiré sa révérence et est caché derrière le B & B, sous la cime des montagnes du côté opposé de la baie.
Probablement le point le plus intéressant de l'île nord, c'est la région centrale, la région d'activité géothermique. Le premier arrêt fut les grottes Waitomo. Peut-être que c'est ici que je devrais parler un peu du tourisme effréné. Nous sommes dans une région de beauté naturelle superbe, et les Kiwis, encore plus que les Canadiens, en profitent pour extraire les dollars des touristes. Ici on peut aller chercher des sensations fortes en s'adonnant au paragliding, au rafting dans des rapides de rivière, on peut faire du rappel sur une descente de 200 m dans une caverne profonde, on peut faire du rafting sur une rivière souterraine, du 4X4 dans des pistes boueuses ou du bungee jumping ou du zip-lining au dessus de la forêt. Alors, notre petite excursion dans les cavernes, c'était de la petite bière.
La visite se faisait en deux parties. La première étape fut un tour de bateau sur une rivière sous-terrainne, en toute obscurité, pour observer les glow-worms. Le guide demande aux visiteurs de garder le silence absolut et conduit le bateau tranquillement le long de la rivière, en obscurité totale. C'est intéressant, parce que le plafond de la caverne est tapissé de petits points de lumière, comme un ciel étoilé, lors d'une belle soirée claire. Le glow worm n'est pas un vers, mais la larve d'une mouche. Je n'irai pas en détail, parce que je ne veux pas vous donner une leçon d'entomologie, mais suffise de dire qu'elle émet de la lumière pour attirer des insectes volants et les dévorer.
La deuxième étape nous a emmenés dans une autre grotte, longue d'un kilomètre, avec les plafonds hauts, impressionnants, décorés de stalactites qui tentaient de rejoindre les stalagmites au plancher. Don, souffrant d'une phobie des cavernes a choisi de se promener dans les environs pendant que Pixie et moi faisions les touristes.
Pour la soirée, nous sommes inscrits à un souper théatre maori. Le spectacle a lieu dans un grand chapiteau décoré à la Maori. Des guerriers presque nus, recouverts de tatouages et armés de lances ou de massues, font des gestes agressifs et des grimaces pour effrayer leurs ennemis. Les femmes joignent leurs hommes pour la danse et le chant. Un spectacle impressionnant qui en vaut le coût. Le repas, un buffet de mets maoris est servi après le show. On nous sert du poulet et de l'agneau cuits sur un lit de roches chaudes, de la façon que les indigènes le faisaient. Une variété de légumes locaux complètent le repas.
Le pays est très montagneux et même où c'est relativement plat, on voit souvent des collines ici et là, et il y a presque toujours une chaîne de montagnes dans le plan arrière. On voit beaucoup de troupeaux de vaches, souvent des centaines qui paissent dans le même champ. On ne voit pas de silos, car les bêtes ont accès à l'herbe à longueur d'année. Ici les exploitations laitières sont énormes; une ferme qui n'a que 400 vaches en lactation est petite. En passant, les Chinois sont en négociation pour acheter 12 grandes fermes, ce qui soulève beaucoup de controverse parmi la population.
Nous arrivons à Rotorua, sur le lac Rotorua, alimenté par plusieurs petites rivières d'eau douce. Mais au sud, l'eau grise, boueuse, provenant de sources géothermiques vient de mêler à l'eau fraîche. Le littoral à cet endroit est un paysage lunaire et des fumeroles parsèment le bord de l'eau.
Une visite au Musée de Rotorua est un incontournable. L'édifice a été construit au début du 20 sciècle et exploité comme un spa pour les riches qui venaient de tous les coins du monde pour jouir des bienfaits thérapeutiques des bains chauds. Ceux qui voulaient le traitement complet pouvaient opter pour un bain de boue total, comme illustré dans la photo ci-bas. L'édifice fut converti en musée dans les années '60. On y trouve une belle collection d'artefacts maoris, qui raconte l'histoire de ce peuple primitif qui s'est installé ici il y a environ 800 ans.
Nous continuons vers le sud. Maintenant nous prenons un petit détour pour plaire à Pixie. Il s'agit de Waikite Valley Thermal Pools, un spa qui offre aux vacanciers 10 bains et piscines d'eau chaude thérapeutique. Dans le complexe, coule un ruisseau d'eau bouillante, qui prend son origine dans une marmite d'où jaillissent de gros bouillons bouillants. Pixie passe une heure à relaxer tandis que Don et moi nous explorons ces lieux merveilleux. Ça nous a payé de vouloir plaire à notre compagne, car le détour en valait la peine. Encore une couple d'heures de route et nous arrivons à Wellington.
Prochain post: Wellington, la capitale.

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There's more to see, so it was now time to explore the countryside. One fact worth mentioning, is that in New Zealand, for any given distance in kilometres, you have to double the time it would take to travel in Canada.
I should start by explaining that on this trip we will be limiting ourselves to the North Island. Originally, when Don was in the planning stage, he wasn't going to visit New-Zealand at all. But the he discovered an unfathomable quirk of airline pricing. The world tour would cost 10% less if the flight from Vancouver landed in NZ, then proceeded to Australia. He thus decided to shorten the stay in Australia and to spend 12 days in Kiwiland.
First, we drove southward, then eastward, crossing the base of the Coromandel peninsula, then northward along the east coast on a very windy road. The speed limit on most roads is 100 km/h, which is incredible, since you often have to slow down to 25 km/h or even 15 km/h. But unlike in the Caribbean, the roads here are wide enough to allow meeting vehicles to avoid each other easily. And like all former British colonies, driving is on the wrong side.
It's the beginning of autumn in the southern hemisphere, but everything is very green, apparently because there's been lots of rain before our arrival. One of the attractions on this side of the peninsula, one that is free, is Hot Water Beach. There is a specific spot on this beach, where, if you dig with a shovel in the intertidal area, you will find sources of hot water seeping from the bowels of the Earth. When the tide is beginning to ebb, dozens of people in their bathing suits congregate with their shovels and dig. The idea is to dig a hole in the sand, stick your feet in it to feel the heat and wait for an incoming wave to cool down your hot feet(and refill the hole). Pixie had the urge to cover herself with sand, so she energetically dug herself a big hole, which is difficult, as there is always a wave that comes to fill it again with sand. She finally had a decent size hole, sat in it and started to push the sand to cover her legs. Before she knew it her behind was starting to heat up. Then she started praying for a wave. Just before her fanny reached an unacceptable level of doneness, a salutary wave came in to save her from overcooking. I was happy just to let my feet get the feeling, whereas Don was content to watch and take pictures.
Back on the road. We proceed, between the steep mountains, amongst the valleys and the sharp bends and reach our B & B in the village of Coromandel. Incidentally, the B & B was called Why Worry. It was located at the top of a hill, overviewing the sea, affording us nearly 360 degrees of viewing angle over the sea, the surrounding mountains and the blue sky studded with white cumulus clouds. Soon the sun was to set below the mountains. We drop everything and drive 2 km to the public dock on the other side of the bay to see the sunset. We arrive at the long dock, and drive the car to the very end. Two men are fishing; one is casting with a very long rod and the other is jigging with a line in his hand. We get out of the car…but the sun has just barely finished sinking behind the B & B, below the crest of the mountains, on the other side of the bay.
Quite possibly the most interesting part of the north island would be the central region, that of geothermal activity. The first stop was at the Waitomo caverns. Maybe this is where I should talk about New-Zealand's wild tourist policy. We are now in an area of superb natural beauty and the Kiwis, even more than Canadians take advantage of this to extract tourist dollars. Here we can experience extreme activities like paragliding, rappelling down 200 metre deep vertical caverns, rafting down underground rivers, scuba diving in convoluted caverns, jeep rides on muddy trails, bungee jumping or zip-lining over the treetops. So by comparison, our little guided visit in the caverns was small stuff.
Our cavern excursion consisted of two stages. First, was our boat ride on an underground river to observe the glow worms. The boatperson, our guide, cautioned us to be absolutely quiet. Then she proceeded into the passage between the walls of the cavern very quietly, in total darkness. Then we could appreciate the attraction. The cavern ceiling was speckled with thousands of dots of bluish light, resembling a star-studded sky on a clear night. The glow worm is not a worm at all, but the larval stage of a particular fly. I won't go into more detail into the life cycle of this little creature because I don't want this to become a lesson in entomology, but suffice it to say that this fascinating little critter emits a speck of light to attract passing flies and devour them.
For the second stage of our visit we were taken into a one-kilometre long cave with very high ceilings decorated with beautiful, intricate stalagtites that stretched down in an attempt to reach the stalagmites below. Don, who suffers from a phobia of caverns, chose to explore the surrounding grounds on foot while Pixie and I did the tourist thing.
For the evening, we've reserved our places for a dinner theatre. The spectacle takes place in a large tent decorated in Maori style. Almost naked, tatoo-covered warriors, armed with lances or war axes make aggressive gestures and grimaces to frighten their enemies. The women join the men in dance and song. An impressive show that is worth the money. The buffet style meal is served after the show. We're served chicken and lamb cooked on a bed of hot stones, the way the ancient Maori used to do. A variety of local vegetables complete the meal.
New-Zealand is very mountainous and even in the regions that are reasonably flat, there are mountains visible in the distance. We saw a lot of herds of cows, often hundreds pastured in the same field. What we don't see are the tall silos we see in Canada, since here grass is available year-round. In this country dairy farms are huge; a farm with 400 milking cows is considered small. An interesting aside, is that the Chinese want to buy up 12 of these mega dairy farms, which is raising controversy.
We're now in Rotorua, on Lake Rotorua, a fresh water lake fed by several little rivers. But at the south end, hot, muddy water that comes from underground geothermal sources, is fed into the lake and mixes with the fresh water. The lakeside here is devoid of vegetation; the ground is hard and grey and fumaroles are found here and there, blowing streams of steam.
A visit to the Rotorua Museum is a must. The place was built at the beginning of the 20th Century as a spa for rich people from all corners of the world, where they could benefit from the healing powers of the hot springs. Aside from the hot baths, the patients could opt for a full mud bath, illustrated in the picture below. The building was converted into a museum in the '60s. Here we were able to see an interesting collection of Maori artifacts, depicting the way of life of those primitive people.
And now we forge southward again. We take a little detour to please our lady friend. The point of interest is the Waikite Valley Thermal Pools, a spa that offers the tourist 10 baths and pools of hot, therapeutic water. A small stream, of cascading, boiling water rushes through the complex, releasing clouds of steam into the air. Pixie spends an hour bathing while Don and I discover these fascinating grounds. We locate the source of the stream's water at the end of a small boardwalk trail. It consists of a pool of violently boiling water spewing from underground. In the end, it paid off to please ourlady. A few more hours of driving and we're into Wellington.
Next post: Wellington, the capital.

L'Île nord encerclée // The North Island encircled

L'Île nord // North Island

Le "castor" de la NZ //  New Zealand's "beaver"

Hot Water Beach

Paysage vu du Why Worry // View from the Why Worry


Grottes Waitomo // Waitomo Caves

Spectacle de guerriers maoris // Maori warrior show

Musée Rotorua // Rotorua Museum

Les anciens bains de boue // The former mud baths

Le bout sud du lac Rotorua // South end of Lake Rotorua

Le ruisseau d'eau bouillante / Boilling water stream

Pixie dans un des bains / Pixie in one of the baths

Ferme laitière / Dairy farm

Champ et montagnes